frilosité : quelle politique adopter ?

Tous les ans, c’est le même dilemme ! que faire ?

Pouvons-nous, nous les conteuses et les conteurs, à qui l’on demande de raconter des contes de “Noël” faire l’impasse sur notre culture en parodiant Noël avec “le Père Noël’ alors que nous devrions entre autre parler au moins de la naissance de Jésus.

J’avais une année, raconté dans une école  une histoire d’un boeuf qui s’était perdu pour aller voir l’enfant Jésus qui venait de naitre et lui souhaiter la bienvenue et du coup le réchauffer. L’institutrice m’avait déconseillée de raconter cette histoire qui pouvait choquer les……parents !!

Aussi maintenant, je m’abstiens mais c’est toujours une discussion : Pourquoi ? Le mot Jésus n’est pas un “gros” mot que je sache ? Comment les enfants peuvent-ils savoir que Noël, ce n’est pas le gros bonhomme rouge. Ils doivent bien se poser des questions :  S’ils ont 15 jours de vacances et entendent des appels à la solidarité, aux dons, au plaisir d’être ensemble et qu’il y a des spectacles, des repas de famille etc…..ne me dites pas que les enfants ne se doutent pas que c’est quand même pour autre chose que pour fêter “le” bonhomme rouge !!! Vous êtes d’accord !! Et nous, les adultes, nous faisons de l’obstruction à un savoir, une tradition, à notre culture ! de quoi avons-nous peur réellement ? Pourquoi ? Encore cette année, Marie-Andrée a raconté la Beffana, et je me suis entendue lui dire “dis juste, un enfant” ou encore “les rois mages ? tu dis juste : des rois” . Non, mais n’importe quoi ? Je ne me reconnais plus !!

Dites-moi ce que vous en pensez et conseillez nous !

 

1 réflexion sur “frilosité : quelle politique adopter ?”

  1. Thierry Verrier

    La mention de Jésus dans les contes de Noël dépend du contexte et de l’intention du conte.
    Dans un contexte religieux, Jésus doit être mentionné car Noël est traditionnellement une célébration de sa naissance.
    Cependant, dans un contexte laïc ou éducatif, comme à l’école, il est, malheureusement recommandé d’éviter les symboles religieux.
    Mais en fin de compte, la décision de mentionner Jésus dans les contes de Noël revient à l’auteur du conte ou à la personne qui le raconte.
    Personnellement, je suis pour le citer !

    Source : IA conversation avec Bing, 19/12/2023

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